dimanche 4 décembre 2016

Cliffs of Moher Irland














Laurence Anyways de Xavier Dolan

Dans les années 90, Laurence annonce à Fred, sa petite amie, qu’il veut devenir une femme. Envers et contre tous, et peut-être bien eux-mêmes, ils affrontent les préjugés de leur entourage, résistent à l’influence de leur famille, et bravent les phobies de la société qu’ils dérangent. Pendant dix ans, ils tentent de survivre à cette transition, et s’embarquent dans une aventure épique dont leur perte semble être la rançon.

Distribution

Melvil Poupaud : Laurence Alia
Suzanne Clément : Fred Belair
Nathalie Baye : Julienne Alia, la mère de Laurence
Monia Chokri : Stéfie Belair, la sœur de Fred
Susie Almgren : la journaliste
Mylène Jampanoï : Fanny
Yves Jacques : Michel Lafortune
Sophie Faucher : Andrée Belair, la mère de Fred
Magalie Lépine-Blondeau : Charlotte
David Savard : Albert
Catherine Bégin : Mamy Rose


Mon avis:

Très bon film ,scénario, acteurs (PS: si vous faites attention il y a l'acteur principal de Mommy dans ce film ), très bon choix des couleurs ,decors, accessoires... Je dirais que tout est bien fait!
Ce qui est très intéressant dans ce films c'est que le message du film n'est pas "centré" sur la sexualité des personnages ou sûr leur genre mais bien sur le courage de c'est 2 protagonistes.
Car oui Laurence à le courage d'être une femme et de l'assumer ,pas parce qu'elle est née homme mais parce qu'elle veut être fière de l'être .

dimanche 13 novembre 2016

The Social Network

More than 1 billion people log on to Facebook every day, and it is no wonder a movie about the beginning of the phenomenon became a huge it. What is surprising is just how good a film it is. The script is brutally funny and helps to expose the ego-driven and narcissistic profiles we have created for ourselves. It also terribly depressing.

Very well filmed, very good game of the actors and a wonderful script .



The Social Network is a 2010 American drama film directed by David Fincher and written by Aaron Sorkin. Adapted from Ben Mezrich's 2009 book The Accidental Billionaires: The Founding of Facebook, A Tale of Sex, Money, Genius, and Betrayal, the film portrays the founding of social networking website Facebook and the resulting lawsuits. It stars Jesse Eisenberg as founder Mark Zuckerberg, along with Andrew Garfield as Eduardo Saverin and Justin Timberlake as Sean Parker, the other principals involved in the website's creation. Neither Zuckerberg nor any other Facebook staff were involved with the project, although Saverin was a consultant for Mezrich's book.The film was released in the United States by Columbia Pictures on October 1, 2010.


The Social Network received widespread acclaim, with critics praising its direction, screenplay, acting, editing and score. Although several people portrayed in the film criticized its historical inaccuracies, the film appeared on 78 critics' Top 10 lists for 2010; of those critics, 22 had the film in their number-one spot, the most of any film in its year. Rolling Stone's Peter Traverssaid "The Social Network is the movie of the year. But Fincher and Sorkin triumph by taking it further. Lacing their scathing wit with an aching sadness, they define the dark irony of the past decade." It was also Roger Ebert's selection for the best film of the year.

At the 83rd Academy Awards, the film received eight nominations, including Best Picture, Best Director for Fincher, and Best Actor for Eisenberg, and won three for Best Adapted Screenplay, Best Original Score, and Best Film Editing. The film also received awards for Best Motion Picture – Drama, Best Director, Best Screenplay, and Best Original Score at the 68th Golden Globe Awards.

jeudi 13 octobre 2016

Nerve

Nerve ou Nerve : Voyeur ou joueur ? au Québec, est un techno-thriller américain réalisé par Henry Joost et Ariel Schulman, sorti en 2016. C'est une adaptation du roman Addict de la romancière américaine Jeanne Ryan.


Synopsis

Nerve est un jeu en ligne sur smartphone qui propose deux options : être « voyeur » (on paie pour voir les gens jouer) ou « joueur ». Les joueurs doivent réaliser des défis, de plus en plus dangereux. Vee, une adolescente timide et effacée, est poussée par ses amis à jouer au jeu pour prendre plus de risques dans sa vie. Son premier défi, un simple baiser, va lui faire rencontrer Ian, un autre joueur. Suite aux multiples demandes de voyeurs, les deux jeunes vont devoir faire équipe pour réaliser leurs défis suivants. Mais plus le jeu avance, plus les défis sont dangereux et louches. Vee et Ian n'auront aucun autre choix que celui de mettre leurs vies en danger, sous les regards de la communauté de spectateurs de Nerve.


Avis :

Pour ma part j'ai beaucoup aimé ce film pour plusieurs raisons.
Tout d'abord il dénonce les réseaux sociaux : Facebook, Twitter , Insta, Youtube , etc...

Ce film montre la puissance de ces sites et le danger qu'ils émanent .
Ils sont dangereux car ont leur donne trop de données sur nous ,ce qui nous rend vulnérables et facilement manipulables.
N'avais vous pas déjà remarqué que quand vous regarder une annonce ,par exemple vous voulez acheter le dernier livre de JK Rowling sur Amazon, plus tard vous irez sur Facebook et vous verrez à droite une annonce pour ce livre ou quelque chose qui est en rapport avec votre recherche... Cela ne vous fait pas un peu réfléchir ?

Pour ma part je suis très inquiète sur le faite que les médias , les réseaux sociaux peuvent utiliser nos données personnelles.
Vous ne savez peu être pas mais nos données sont achetées par des commerciaux pour qu'ils puissent nous envahir de pub ou pire ...
Réfléchissez à deux fois avant de mettre quelque chose sur internet ...

Les autres raisons qui me poussent à aimer ce film ce sont des détails plus techniques.

Les mouvements de caméra sont bien filmés ,ce qui donne un très bon rythme au film.Les scènes sont prises de différentes manières ,caméras normales , drones, portable, écran d'ordinateur ...cette façon de filmer permet aux spectateurs de se mettre entièrement dans la peau du personnage et de ces jeunes ,de pouvoir comprendre plus facilement le piège de ce "merveilleux" réseau .  

Les jeux des lumières dans ce film sont très intéressants, couleurs troubles, marquantes, lumineuse qui attisent l'oeil (comme les réseaux sociaux) .

Bon jeux des acteurs, très bon scénario, très bonne réalisation !

Film à voir absolument !

Ô ciel !

Voici mes photos de ciel qui tapisse ma mémoire...


Photo prise dans ma région natale, les Pyrénées Orientales...



Vu du ciel de ma chambre...


Ciel de Chine !


Ciel Cambodgien ...

En route pour la Floride... (dans l'avion)




Ciel de Montpelier ...

Je contemple souvent le ciel de ma mémoire

Marcel Proust

Le temps efface tout comme effacent les vagues
Les travaux des enfants sur le sable aplani
Nous oublierons ces mots si précis et si vagues
Derrière qui chacun nous sentions l’infini.
Le temps efface tout il n’éteint pas les yeux
Qu’ils soient d’opale ou d’étoile ou d’eau claire
Beaux comme dans le ciel ou chez un lapidaire
Ils brûleront pour nous d’un feu triste ou joyeux.
Les uns joyaux volés de leur écrin vivant
Jetteront dans mon coeur leurs durs reflets de pierre
Comme au jour où sertis, scellés dans la paupière
Ils luisaient d’un éclat précieux et décevant.
D’autres doux feux ravis encor par Prométhée
Étincelle d’amour qui brillait dans leurs yeux
Pour notre cher tourment nous l’avons emportée
Clartés trop pures ou bijoux trop précieux.
Constellez à jamais le ciel de ma mémoire
Inextinguibles yeux de celles que j’aimai
Rêvez comme des morts, luisez comme des gloires
Mon coeur sera brillant comme une nuit de Mai.
L’oubli comme une brume efface les visages
Les gestes adorés au divin autrefois,
Par qui nous fûmes fous, par qui nous fûmes sages
Charmes d’égarement et symboles de foi.
Le temps efface tout l’intimité des soirs
Mes deux mains dans son cou vierge comme la neige
Ses regards caressants mes nerfs comme un arpège
Le printemps secouant sur nous ses encensoirs.
D’autres, les yeux pourtant d’une joyeuse femme,
Ainsi que des chagrins étaient vastes et noirs
Épouvante des nuits et mystère des soirs
Entre ces cils charmants tenait toute son âme
Et son coeur était vain comme un regard joyeux.
D’autres comme la mer si changeante et si douce
Nous égaraient vers l’âme enfouie en ses yeux
Comme en ces soirs marins où l’inconnu nous pousse.
Mer des yeux sur tes eaux claires nous naviguâmes
Le désir gonflait nos voiles si rapiécées
Nous partions oublieux des tempêtes passées
Sur les regards à la découverte des âmes.
Tant de regards divers, les âmes si pareilles
Vieux prisonniers des yeux nous sommes bien déçus
Nous aurions dû rester à dormir sous la treille
Mais vous seriez parti même eussiez-vous tout su
Pour avoir dans le coeur ces yeux pleins de promesses
Comme une mer le soir rêveuse de soleil
Vous avez accompli d’inutiles prouesses
Pour atteindre au pays de rêve qui, vermeil,
Se lamentait d’extase au-delà des eaux vraies
Sous l’arche sainte d’un nuage cru prophète
Mais il est doux d’avoir pour un rêve ces plaies
Et votre souvenir brille comme une fête.
Marcel Proust, Poèmes
Mes photos que j'ai modifiées !




Façades brisées





La façade d' une maison n' appartient pas à son propriétaire mais à celui qui la regarde.
Proverbes chinois

Références de Proverbes chinois








La vérité ... a une force intrinsèque, le mensonge n' est qu' une fragile façade qui ne peut être maintenue qu' au prix d' efforts démesurés et voués tôt ou tard à l' échec.
Le Moine et le Philosophe (1997)

Jean-François Ricard, dit Jean-François Revel






Louis Mercier, né en 1870 à Coutouvre, extrait de "Le poème de la maison".


Comme les yeux des mortels demeurent beaux longtemps

Et gardent un éclat de jeunesse vivace

Jusque dans un visage outragé par les ans

Les fenêtres que la maison a dans sa face

Rayonnent d’un éclat encore lumineux.

Elles ont moins vieilli que le toit et la porte ;

Et comme les humains reçoivent par leurs yeux

Le don riche et sacré que la lumière apporte,

Réfléchissant en eux l’ondoyant univers

Et tous les chatoiements que la vie a sur elle,

La maison par ses yeux de même a découvert

L’abondante beauté que le monde révèle.

mercredi 12 octobre 2016

Classical Dance










Danse Macabre
Fière, autant qu'un vivant, de sa noble stature,
Avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants,
Elle a la nonchalance et la désinvolture
D'une coquette maigre aux airs extravagants.

Vit-on jamais au bal une taille plus mince ?
Sa robe exagérée, en sa royale ampleur,
S'écroule abondamment sur un pied sec que pince
Un soulier pomponné, joli comme une fleur.

La ruche qui se joue au bord des clavicules,
Comme un ruisseau lascif qui se frotte au rocher,
Défend pudiquement des lazzi ridicules
Les funèbres appas qu'elle tient à cacher.

Ses yeux profonds sont faits de vide et de ténèbres,
Et son crâne, de fleurs artistement coiffé,
Oscille mollement sur ses frêles vertèbres.
Ô charme d'un néant follement attifé.

Aucuns t'appelleront une caricature,
Qui ne comprennent pas, amants ivres de chair,
L'élégance sans nom de l'humaine armature.
Tu réponds, grand squelette, à mon goût le plus cher !

Viens-tu troubler, avec ta puissante grimace,
La fête de la Vie ? ou quelque vieux désir,
Éperonnant encor ta vivante carcasse,
Te pousse-t-il, crédule, au sabbat du Plaisir ?

Au chant des violons, aux flammes des bougies,
Espères-tu chasser ton cauchemar moqueur,
Et viens-tu demander au torrent des orgies
De rafraîchir l'enfer allumé dans ton coeur ?

Inépuisable puits de sottise et de fautes !
De l'antique douleur éternel alambic !
A travers le treillis recourbé de tes côtes
Je vois, errant encor, l'insatiable aspic.

Pour dire vrai, je crains que ta coquetterie
Ne trouve pas un prix digne de ses efforts ;
Qui, de ces coeurs mortels, entend la raillerie ?
Les charmes de l'horreur n'enivrent que les forts !

Le gouffre de tes yeux, plein d'horribles pensées,
Exhale le vertige, et les danseurs prudents
Ne contempleront pas sans d'amères nausées
Le sourire éternel de tes trente-deux dents.

Pourtant, qui n'a serré dans ses bras un squelette,
Et qui ne s'est nourri des choses du tombeau ?
Qu'importe le parfum, l'habit ou la toilette ?
Qui fait le dégoûté montre qu'il se croit beau.

Bayadère sans nez, irrésistible gouge,
Dis donc à ces danseurs qui font les offusqués :
" Fiers mignons, malgré l'art des poudres et du rouge,
Vous sentez tous la mort ! Ô squelettes musqués,

Antinoüs flétris, dandys, à face glabre,
Cadavres vernissés, lovelaces chenus,
Le branle universel de la danse macabre
Vous entraîne en des lieux qui ne sont pas connus !

Des quais froids de la Seine aux bords brûlants du Gange,
Le troupeau mortel saute et se pâme, sans voir
Dans un trou du plafond la trompette de l'Ange
Sinistrement béante ainsi qu'un tromblon noir.

En tout climat, sous tout soleil, la Mort t'admire
En tes contorsions, risible Humanité,
Et souvent, comme toi, se parfumant de myrrhe,
Mêle son ironie à ton insanité ! "

Baudelaire, Les Fleurs du mal